Fichte et l’ontologie
[Intervenants: Marco Ivaldo,Ives Radrizzani,Mario Jorge de Carvalho,Jacinto Rivera de Rosales Chacon, J C Goddard, Ovidiu Stanciu, Thomas Rockmore, Emiliano Acosta, Cristiana Senigaglia, Laurent Guyot, Federico Ferraguto, Rodrigue Nzameyo, Alexander Schnell, Manuel Jimenez, Marco Rampazzo Bazzan, Alessandro Bertinetto, Jean-Christophe Lemaitre, Sylvie Robin, Max Marcuzzi]
Nations représentées : Italie, Suisse, Portugal, Espagne, France, Etats Unis, Cameroun, Belgique, Allemagne — Nombre de participants : 30
En approfondissant, en systématisant et en radicalisant la philosophie de Kant, notamment par la suppression de la référence à la chose en soi, cet être supposé exister en lui-même, indépendamment de toute référence à un sujet connaissant, Fichte a rassemblé les éléments qui permettent de relancer cette question dans sa forme moderne par excellence : celle de l’opposition de l’être au moi, en laquelle s’approfondit chez lui l’opposition kantienne de l’objectivité et de la subjectivité. Et, dans le cadre de la problématique ouverte par Heidegger d’une manière centrale et explicite : que veut dire « être » ?, la question fondamentale est alors de savoir si on peut penser l’être sans référence à un sujet constituant.
Le colloque « Fichte et l’ontologie », propose d’établir, dans une perspective critique, un bilan sur l’ontologie de Fichte, sur l’état des travaux concernant cette problématique dans le cadre de la philosophie transcendantale.